Queridos amigos, Chers amis,
Increíble como nos impresionaron las formas y los colores de los paisajes del Gran Oeste Norte Americano. A pesar de ser universalmente conocidos, estos paisajes nos dejaron sin palabras y entraron de inmediato en nuestro Panteón de lugares más increíbles del Planeta.
Paisajes de película que nos hacen inmediatamente sentir en un Western de los años Cincuenta, cuando Clint Eastwood todavía tenía color en el pelo… Están listos? Silencio por favor! … Uno, dos, tres, Acción!
Les paysages que nous venons de traverser sont immédiatement entrés dans notre pantéon des lieux les plus incroyables de la planète et bien qu’universellement connues, les formes et les couleurs du grand Ouest Nord-Américain nous ont littéralement éblouis.
Des paysages de rêves qui nous plongent dans les Westerns des années 50, quand Clint Eastwood avait encore de la couleur dans les cheveux… Vous ètes prêts? … Silence s’il vous plait… Un, deux, trois, Action!
Ya en la primera parada el francés del equipo pudo cumplir un sueño de niño: ver el cementerio de aviones más grande del mundo y caminar por fin en la tierras que tanto tiempo pasó mirando en el Google Earth. El lugar es alucinante: sobre kilómetros y kilómetros, viejos aviones mueren en silencio. Entre ellos se encuentran unos cuántos B 52 construidos al fin de la Segunda Guerra Mundial, cuando ningún gobernante quiso despedir a los miles de obreros que trabajaban en su ensamblaje. Cerraron las fábricas de a poco y los aviones sin utilidad vinieron amontonarse entre los cactus. Hoy en día, la mayor parte de los terrenos pertenece a la Armada pero algunos apasionados que se consagran a la renovación de aviones son dueños de parcelas. Gracias a tres de ellos (Los dos hermanos Butch y uno de sus amigos) pudimos acercarnos y subirnos. Cuánto les agradecemos!
Dès la première étape, le français de l’équipe a réalisé un rêve de gosse: voir le plus grand cimetière d’avions au monde et déambuler enfin sur le sol qu’il avait passé tant de temps à scruter sur Google Earth. L’endroit est complètement dingue: sur des kilomètres et des kilomètres, de vieux avions meurent en silence. Parmis eux se trouvent des centaines de B 52, construits à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, quand aucun gouvernement ne se serait risqué à mettre à la porte les milliers d’ouvriers qui les assemblaient. Les usines ont été fermées progressivement et les avions sans utilité sont venus s‘entasser entre les cactus. La plupart des terrains appartiennent à l’armée mais quelques passionés y possèdent des terrains et se consacrent à la rénovation de vieux coucous. C’est grâce à trois d’entre eux (les deux frères Butch et un de leurs potes) que nous avons pu approcher les avions et même monter à l’intérieur. Qu’ils soient ici remerciés.
Asfaltada al principio, de ripio después, esta ruta ofrece encantos kilómetro tras kilómetro. Cada nuevo valle se diferencia del precedente y tal como en los Andes, ofrece paisajes totalmente nuevos. Al fin del día, cuando el sol acelera su bajada, tira una luz amarilla que hace explotar los colores. Las pupilas se dilatan, los ojos no pueden creer lo que ven.
Goudronnée dans un premier temps, de terre battue ensuite, cette route émerveille à chaque sortie de virage. Chaque nouvelle vallée apporte son lot de surprises et diffère de la précédente. A la tombée du jour, la lumière brûlante fait littéralement exploser les couleurs, les pupilles se dilatent, les yeux ont du mal à le croire.
Piedra hirviendo bajo cielo celeste y los rayos de sol golpeando toda esta inmensidad… Colores ocres cálidos como el Sahara perdiéndose de vista y, como saltando de la tierra, estos mastodontes perdidos en el medio del desierto. Una vez más, la caída del día tira colores como cuadros de Dalí. Sin embargo, el ojo nos está engañando porqué al mismo tiempo, un viento helado corre sobre el horizonte. La nieve nunca está muy lejos y cuando la ruta se eleva un poco, los paisajes son completamente blancos. La nieve que amenazaba desde días acaba de caer y mientras escribimos estas líneas, la combi reposa bajo una capa de 30 centímetros. Los paisajes más cálidos recubiertos del elemento más frio: ahí está el programa de la próxima entrada!
La pierre brûlante sous le ciel bleu azur et les rayons du soleil qui tappent sur toute cette immensité… Des tons ocres chauds comme le Sahara à perte de vue et, jaillissant de ci de là, ces mastodontes de pierre paumés au milieu du désert. Une fois de plus, la tombée du jour envoie des couleurs comme un tableau de Dalí. L’oeil est cependant un brin taquin car dans le même temps, des rafales de vent glacial balaient l’horizon. La neige n’est jamais bien loin et dès que la route s’élève un peu, les paysages blanchissent. Cette neige qui nous guettait depuis des jours vient de tomber et au moment où nous écrivons ces lignes, la combi est recouverte d’une couche d’au moins 30 centimètres. Les plus brûlants des pysages recouverts d’un épais manteau blanc: voici le programme de la prochaine entrée!