Encantadora Belem / Belem la magique

Chers tous!!


Voici enfin quelques nouvelles, après une semaine bien nouvementée. Après notre passage éclair à Salvador de Bahia, nous avons pris la route de São Luiz. Une bien belle route ma foi. Pendant la première partie du trajet, nous avons traversé la zone la plus aride du Brésil: une vaste plaine qui nous a immédiatement rappelé la Patagonie argentine. Ensuite, plus nous nous approchions de São Luis, plus les paysages devenaient verdoyant et les averses nombreuses.

En effet, nous sommes en plein dans la saison des pluies, qui battent des records cette année. Tant et si bien que la région a été complètement innondée! La nuit du jeudi au vendredi, un pont s´est effondré, privant são Luis de son principal accès. Lorsque nous sommes arrivés à cette hauteur de la route, nous n´avons pu que constater l´ampleur des dégâts et parler avec des routiers pour trouver un chemin de traverse.


En suivant leurs indications, nous sommes entrés à Pedreiras, un petit village isolé à l´entrée duquel la police nous a prévenu qu´étant donné les niveaux d´eau, seuls les camions peuvent passer. L´unique solution est de charger les voitures sur des camions. Bon. Et où se trouvent-ils ces camions? En voilà justement un qui pase: suivons le!

Et nous voici derrière le camion, nous même suivis par quelques voitures. Nous nous éloignons du centre de la petite ville et bientôt, nous empruntons un chemin de terre à l´allure de torrent. Nous continuons, nous continuons et nous arrivons à destination: dans un trou de boue, bien à l´écart du centre, se trouve l´endroit le plus misérable du canton. C´est là que sont entassées toutes les ordures produites par la ville, et c´est là que vivent les quelques familles qui y trouvent de quoi survivre.


A l´aide d´une pelleteuse, des hommes ont construit une rampe d´accès et pour tous les propriétaires d´un camion, c´est jour de gloire. Pensez donc: 100 reals pour une traversée de 40 minutes! Les salauds! Le temps de prendre un peu nos marques, nous négocions un prix plus intéressant avec un chauffeur (chose très aisée vu notre niveau de portugais!). Il nous accorde un beau rabais mais nous prévient qu´il ne sera pas là avant une heure. Vas-y mon pote, on t´attend!
Nous profitons de ce temps pour sympathiser avec quelques jeunes du coin, des enfants qui ne nous lâchent plus d´une semaine dès lors qu´on leur accorde un peu d´attention. Iris leur donne des bonbons et je leur montre le moteur, notre itinéraire, les drapeaux. Certains font peine à voir. Ils vivent peids nus au milieu des détritus et leur physique s´en ressent méchamment.


Le temps passe, passe... Toujours rien. Au bout d´un moment, nous sommes informés qu´un camion est tombé em panne au beau milieu du passage et qu´il est impossible de continuer. Avec Iris, on se regarde, on jette un oeil à la carte puis on se rend à l évidence: à moins d´un détour de plus de 600 kilomètres, il nous est impossible de rallier São Luis. Nous irons donc directement à Belem!

Et c´est de cette cité formidable que nous vous écrivons actuellement! Nous y sommes arrivés mardi midi et nous em sommes littéralement tombés amoureux! Grâce à une bonne idée d´Iris, nous logeons à la caserne des pompiers! Tous sont formidables avec nous. Hier, ils ont été appelés pour aller chercher un cobra et un petit crocodile tout droit échappés des méandres de l´Amazone!

La ville est envoutante. Ele déborde de ce mouvement que nous avons désespérément cherché à Salvador. Le marché central est une pure merveille, nous y mangeons matin, midi et soir! On y trouve absolument de tout: fruits et légumes tropicaux, plats typiques, animaux et même des potions magiques aux noms aussi évocateurs que Pleure à mes pieds, Ne me quitte pas, potion attire argent, viagra naturel...
A la fin du XIXè siècle, Bélem est devenue riche du jour au lendemain: on venait de découvrir les vertus du caoutchouc et le Brésil était alors le seul pays exportateur au monde! Pendant 20 ans (jusqu´à ce qu´un petit malin réussisse à voler des graines et les planter en Asie du Sud Est), les capitaux étrangers ont afflués et la ville s´est muée em une sorte de Paris tropical, allant jusqu´à construire une réplique des magasins Félix Potin et un des opéras les plus luxueux du continent! La ville ne s´est jamais remise de la chutte des cours qui a suivicet âge d´or, mais les traces de ces fastes se retrrouvent dans toutes les rues du vieux centre. Loin d´être muséifié, il déborde de mouvement, c´est un vrai régal.

Nous avons eu un plaisir fou à déambuler dans la zone portuaire à la recherche d´un bateau pour emmener la combi et ses passagers à Manaus.

Depuis qu´un routier s´est pris une trop grosse cuite à bord d´une barge, il est interdit à toutes les compagnies de fret de transporter des passagers et nous devrons donc embarquer dans un autre bateau. Ce sera demain soir et la traversée durera 5 ou 6 jours. Ce matin nous sommes allés voir le bateau. On ne pouvait pas rêver mieux, on dirait celui de Klauss Kinski dans Fitzcarraldo! Bien évidemment, nous avons pris les billets les moins chers. Pour ce prix là, on a le droit à la nourriture et à un espace sur le pont pour pendre notre hammac!! Ahaha! Nous sommes donc allés dans un magasin du cru nous équiper em litterie indigène! 6 nuits là dedans, ça va pas être triste! Nous vons raconterons ça lors de notre arrivée à Manaus, photos à l´appui. En attendant et comme toujours, nous vous envoyons de très grosses bises!
 
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Hola!!

Luego de nuestra veloz pasada en Salvador, las rutas no siguieron fáciles. Esta vez no fue culpa de la pobre combi, sino de las lluvias que maltrataron la región noreste durante semanas provocando inundaciones terribles. Fue camino a São Luiz, destino imposible, que nos dimos cuenta de la gravedad de la situación. Cuando en medio del camino nos encontramos con el “buraco” como le dicen por acá!

Y bueno... solo se podía pasar con canoas pero íbamos a dejar a Combi en el medio de la nada! Así que marcha atrás y un calor que rajaba la tierra... mirando el mapa con mi geógrafo nos dimos cuenta que se podría llegar por una ruta alternativa.
 
Para allá fuimos y descubrimos porque era alternativa, parecía la luna de tanto cráteres!! a los treinta kilometros de travesía llegamos a Pedreiras, en donde la policía rodoviaria (caminera, como le decimos en nuestros pagos) nos informa que justo a la salida del pueblo se había acumulado tanta agua que solo los camiones pasaban.

Por esos días todos los camiones del pueblo se hicieron la fiesta ya que cobraban 100 reales para cruzarte el auto! Un robo, pero como era la única opción solo restaba pagarla. Siempre negociando Francky logro convencer a un camionero por 70 reales pero debíamos esperarlo a terminara el viaje que estaba haciendo... una hora, dos horas, ya nos parecía un poco extraño... mientras tanto la gente del lugar se acercaba a la combi, que siempre se lleva toda las miradas, y nos preguntaba del viaje. Ya estaba cayendo la tarde cuando nos avisan que en el medio del gran charco se había roto un camión y ya nadie mas pasaría.... ahora si, marcha atrás y media vuelta! Nos vamos para Belem!!

Y luego de tres días agotadores de calor, lluvia y ruta (combinación explosiva si las hay) el martes llegamos a Belem, en donde no teníamos ningún tipo de contacto y habíamos leído que es una ciudad bastante insegura.

Nuestro principal objetivo era encontrar una empresa que nos llevara hasta Manaus, así que recorrer el puerto fue la misión del día 1. Ahí descubrimos que no era posible viajar en el mismo barco que la combi, que esta prohibido desde hace menos de un año cuando un camionero borracho se cayo al río. Así que no solo debíamos buscar transporte para Combi , para nosotros también!!
Llevo su tiempo pero todo esta solucionado, Combi ya esta en su hogar-contenedor y nosotros partimos mañana a las 18 en un barco de pasajeros en la opción supero económica: hamaca colgada por donde encuentres! Ya tenemos nuestras hamacas, sabanita para la noche y mucho repelente! Después les contaremos la travesía de cinco días por el Amazonas! Guauu, mucha emoción!

Belem realmente merece un capitulo aparte. Es una ciudad con tanta magia. En esta bella ciudad fuimos hospedados por el Cuartel de Bomberos de la ciudad,hermoso, tranquilo y con vista al Amazonas, que mas podemos pedir!
 
Realmente la estamos pasando de maravillas! Así que nuestros días comienzan bien temprano, alrededor de las seis de la mañana y así aprovechamos el momento del día mas agradable, mientras todavía no llueve el sol no incinera. A las 8 estábamos en el mercado Ver-o-peso, gigante, en donde uno encuentra de todo: para comer, cocinar, vestirse, hasta hierbas medicinales y pociones directo del amazonas! Alli estamos pasando largas horas, probando todos los jugos y platos típicos existentes! Todavía no hemos terminado!


Cuando el tiempo nos deja llegar ( a veces, como ahora, la lluvia es impresionante) tambien recorremos los museos y edificios de la época de oro de Belem, cuando junto con Manaus eran las reinas del cauchuc. Claro e impresionante ejemplo de ello es el Teatro de la Paz, construido en 1878 de estilo neoclásico con materiales importados de toda Europa. El resultado: una obra con un detalle y un lujo impresionante!

Ahora vamos a ir enfilando para el cuartel! Será hasta dentro de seis-siete días con nuestro relato del Amazonas! Ahh! Y feliz día del trabajador para todos mañana!

Bahía : otro Brasil / Un autre Brésil

Esta vez si que anda bien nuestra querida Combi!

Fijense: en menos de una semana, se comió casi 3000 kilómetros de asfalto!

No tuvimos ningún problema en hacer los 1500 kilómetros que separan Rio de Salvador. Ahi, mientras íbamos rumbo al norte, descubrimos otro país. Primero, los paisajes son muy distintos, con mucho relieve y llenos de vegetación hermosa, compuesta de palmeras, bananeros... Después porque la zona es muchísimo mas pobre que el Sur del país.

En el campo, la gente vive en miserables casitas de adobe y tratan sobrevivir con los frutos de unos chiquitos terrenos trabados entre la ruta y las gigantes parcelas de los grandes terratenientes.  En los pueblos, muchos hombres se la pasan sentados en frente de sus casas mirando pasar los autos.

A cada loma de burro o perdidos en el medio de la nada, algunos niños venden frutas. Así que estamos comiendo bananas a lo loco!


El martes a la noche, llegamos cerca de Salvador. Llovía con una fuerza increíble. Pasamos la noche en una estación de servicio donde nos hicimos amigos con el vigilador. A la madrugada, vino otro tipo a pedirnos plata para que pudieramos quedarnos. Le dijimos que no, gracias, y nos fuimos hacía el centro histórico. La lluvia seguía, tan fuerte como el día precedente. Mejor decirlo ya: Salvador nos desilusionó! La parte histórica es hermosa, pero muy turística y no se puede hacer 15 pasos sin que uno venga a pedir dinero (y obviamente, todo es carísimo - empezando con el estacionamiento del auto).


Seamos honestos: vimos cosas bellisimas pero no es esta ciudad popular, llena de movimientos que imaginabamos, sino un museo a cielo abierto. Esto más el tiempo... Visitamos el conjunto histórico y nos fuimos! En un principio pensabamos quedarnos una semana! Además, nos fijamos en internet, y la lluvia iba a seguir minimo 10 días! E igual para todo el litoral atlántico!


Al mirar el mapa y la guia turistica, buscamos un plan B. Lo hemos encontrado rapidamente: es Sao Luis, una ciudad historia como Salvador pero mas aislada del turismo y que queda en el camino de Belem. Mañana estaremos ahi y ya nos espera Claudio, un brasileiro encontrado en Couch Surfing! La ruta está excelente. No paramos de ver cabritas (Iris casi se quiere llevar una!), zebues, burros y chicos esperando por el colectivo escolar.

Proximas noticias desde Sao Luiz entonces! Mientras tanto, les mandamos un muy fuerte abrazo!

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Cette fois, ça-y-est, la combi semble avoir pris son rythme de croisière!

Jugez plutôt: fuiant les intempéries, elle vient de dévorer allègrement près de 3000 kilomètres d´asphalte! La route relliant Rio de Janeiro à Salvador de Bahia s´est faite sans problèmes en seulement trois jours. Au fure et à mesure que nous montions vers le Nord, nous avions l´impression de découvrir un autre pays.

Et ce pour plusieurs raisons. Tout d´abord parce que les paysages changent: le sud de l´Etat de Bahia est très vallonné et rempli d´une végétation luxuriante (palmiers, bananiers...). Ensuite parce que la pauvreté y est bien plus importante. Dans ce registre, la différence avec le Sud du Brésil est abysmale. Ici, les campagnes sont peuplées de paysans qui ne cultivent le plus souvent qu´un maigre lopin de terre coincé entre la route et les vastes parcelles des grands propriétaires terriens. Les villages se ressemblent presque tous: étirés le long de la route, ils sont habités par des hommes qui semblent passer l´essentiel de la journée assis sur des chaises à regarder passer les voitures. A chaque ralentisseur ou bien perdus au milieu de la campagne, des enfants vendent des fruits. Du coup, on mange des bananes à la queue leu-leu.
 

C´est donc en slalomant à travers ce paysage que mardi à la tombée de la nuit nous sommes arrivés à Salvador, ville qu´on était tous les deux très impatients de connaître. Nous avons passé la nuit dans nue station service située à l´entrée de la ville où nous avons sympatisé avec le vigile.
 
Au petit matin, nous avons été réveillés par un vigile nous demandant de l´argent contre le droit de rester un peu plus. On est partis aussi sec en direction du centre historique. Malheureusement, une puie torrentielle s´abatait sur Salvador depuis plus de 5 jours. C´est donc sous la pluie que nous l´avons visitée.
Autant le dire tout de suite: Salvador est belle mais nous a beaucoup déçus. Le tourisme y est l´une des principales activités économiques et le touriste est littéralement pris d´assaut. Nous avons vu des choses magnifiques mais l´ambiance n´est pas des plus sympas, ce n´est pas la ville populaire et remplie de mouvement que nous imaginions. Plutôt un musée à ciel ouvert, assez déconnecté de la réalité contemporaine de la cité.
 
Bref... Alors qu´on pensait y rester une petite semaine, nous en sommes repartis le jour même! En partant, nous avons tout de même jeté un oeil sur les prévisions météorologiques: pluie pour les 10 jours à venir! Et idem pour l´ensemble du littoral de la côte nord atlantique! La plage attendra! La seule chose qui a vraiment remonté le moral d´Iris fut une série de sandwich au paté Henaff!

Penchés sur le guide et la carte routière, nous avons cherché un plan B. Ce sera Sao Luiz, seule ville brésilienne fondée par des français, et qui se situe sur le chemin de Belem, d´où nous devons prendre un bateau pour remonter l´Amazone. Nous y sommes d´ores et déjà attendus par Claudio, un jeune brésilien rencontré sur Couch Surfing. Nous y serons demain, le temps de finir les 1500 kilomètres qui séparent Sao Luiz de Salvador. La route est très agréable. On y rencontre plein de chèvres, des zébus, des ânes et des enfants qui attendent le bus scolaire.
Prochaines nouvelles depuis Sao Luiz donc!

En attendant, portez vous bien et recevez de très grosses bises!
 

De Curitiba a Vitoria

Enfin quelques nouvelles du Brésil!

Nous avons passé quatre superbes journées à Curitiba, où nous avons découvert une ville très impressionante, particulièrement développée et par beaucoup d´aspects plus proche des cités d´Europe Occidentale que des villes sud américaine. Tout y est impeccable, les équipements sont tout simplement hallucinants (un réseau de TC formidable), le patrimoine y est remarquablement bien mis en valeur et la pauvreté y est au moins aussi peu présente que dans une métropole française. Bref, l´urbaniste qui vit en moi a adoré, tout comme nous avons adoré le musée Oscar Niemeyer, premier bâtiment du maître brésilien dans lequl il nous a été donné de déambuler.


Nous avons vécu chez Thierry et Celeste, qui nous ont accueilli comme des rois. C´était très agréable d´avoir comme une maison dans une ville inconnue. Le soir on jouait aux cartes (ils nous ont fait découvrir un jeu génial: Jungle Speed pour ceux qui connaissent. Dès qu´on rentre, on l´achète, on s´entraîne puis on revient à Curitiba, histoire de jouer la revanche!), on sortait ou on écoutait avec plaisir les récits de leur incroyable voyage (le lien du site est dans la colonne de droite).
 
Nous avons surtout profité de cette escale pour faire des choses que nous devions faire depuis longtemps, et notamment pour créer et dessiner de grands autocollants pour notre combi! Voici donc, en exclusivité mondiale, quelques photos de LA combi!
 
Elle est pas belle?! (je parle de la combi bien sûr) Avec ça, fini l´incognito sur les routes! Dès les premiers kilomètres, quelques voitures nous ont salué, c´est vraiment agréable. Quand on s´arrête, il est de plus en plus fréquent que les gens s´approchent, posent des questions... Décidemment, notre combi est une machine à faire des rencontres!
 
Nous avons finalement décidé de quiter Curitiba mercredi, pour pouvoir fêter l´anniversaire d´Iris sur une île! Nous em avions repéré une sympa située plus ou moins sur le bord du chemin mais plus nous nous approchions, plus le temps devenait pourri! Du coup, nous nous sommes lancé um défi: celui d´arriver à la hauteur d´Ilha Grande, située entre São Paulo et Rio de Janeiro, à près de 800 kilomètres... Une bagatelle en combi, vous pensez bien!
Mais le meilleur, c´est que nous y sommes arrivés! Il nous en a encore coûté um petit tour en dépanneuse et une visite chez un mécano (cette fois ci nous furent quites pour un pauvre câble débranché), mais nous y sommes arrivés! Le dépanneur a bien rigolé de nos aventures.
 
A l´approche de la São Paulo, nous avons passé sans s´en apercevoir la sortie de l´autoroute de contournement, ce qui nous a emmené jusqu´á l´hyper centre de la mégalopole brésilienne. Une piqure de rappel de notre épopée brésilienne de 2006, qui nous a permis de revivre la modernité de cette ville de 17 millions d´habitants.

Changement radical de décor jeudi 16 avril, lorsque nous avons enfin embarqué pour Ilha Grande.
 
Nous y sommes arrivés à la tombée du jour et avons découvert un petit coin de paradis, rempli de plages de sable fin, de singes, de palmiers et de décors tout droit sortis d´un livre de R.L. Steevenson.
 
Puisque nous étions là pour fêter l´anniversaire d´Iris, nous avons (un peu) cassé la tirelire et nous nous sommes fait plaisir, en passant la nuit dans une superbe auberge. Après une magnifique journée, nous avons repris la route, direction le Nord. Nous en avons parlé pendant plusieurs jours, mais nous avons finalement décidé de ne pas nous arrêter à Rio (depuis le début du voyage, nous avons comme objectif de ne pas passer trop de temps au Brésil). C´est donc depuis le pont de Niteroi que nous avons admiré le pain de sucre, le centre et de manière générale, le panorama somptueux qui nous avait tellement impressionnés il y a deux ans. Notre prochaine grande étape brésilienne sera Salvador de Bahia! 1600 kilomètres au de Rio

Nous sommes donc de nouveau sur la route. La combi se porte à merveille et nous croisons les doigts pour que ça continue. Si tout se passe bein, nous devrions arriver à Salvador d´ici deux jours. Nous passons de très belles journées. Nous passons les heures les plus chaudes de la journée sur des plages ou dans les centres de charmants villages que nous traversons. Ce matin, on a déjeuné au marché de Vitoria, nous y avons bu et mangé tout ce qui se présentait! C´est ainsi que nous avons dégusté des verres de sucre de canne fraîchement pressés. Délicieux!
 

Salvador est un des hauts lieux du Brésil. Certains disent que c´est un morceau d´Afrique au coeur de l´Amérique Latine. Nous avons bien hâte d´y arriver!

Nous vous embrassons tous bien fort!!
 
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Al fin algunas novedades de Brasil!
Luego de nuestros días de playa en Florianópolis pasamos cuatro días hermosos en Curitiba, conocimos una ciudad sorprendente, muy desarrollada, más cerca de Europa que de Latinoamérica.
 

Todo esta impecable, tienen una red de ómnibus modelo. Imagínense cuanto que la combi estuvo guardada en el garaje los cuatro días! Y a andar en bondi!

En nuestro cuatro días en Curitiba, estuvimos viviendo en lo de Celeste y Thierry, que nos trataron como amigos de toda la vida! Largas charlas de viajes y de jungle speed quedaran en nuestra memoria! Aprovechamos también nuestra estadía en Curitiba para hacer algunas cositas que teníamos relegadas pero especialmente para crear y diseñar los plotters para la combi!

Ahora si no pasamos desapercibidos! en la calle se lleva todas las miradas y en la ruta nos tocan bocina! O será para que nos bajemos a la banquina? De todas formas nos divierte mucho!

Dejamos Curitiba el miércoles, para festejar mi cumpleaños en una Isla! Habíamos elegido una bien salvaje mas o menos por nuestro camino pero cuando estábamos llegando a la parte donde debíamos tomar el desvío se había largado una lluvia impresionante entonces decimos seguir y desafiarnos para el día siguiente estar en Ilha Grande (bien cerquita de Rio de Janeiro), todo un desafío pues había 800 km (no olviden que nosotros viajamos a 70 km/h)!

Después de una rápida visita a un mecánico y un paseo en grúa! (por suerte esta vez solo fue un cable desconectado!)
 
Y finalmente el 16 de abril, a las 14 hs llegamos a Angra dos Reis (ciudad para embarcar para la isla) y a las 15.30 estábamos rumbo a la Ilha Grande!
 
 
Que paradiso! Como dice Francky (No se rían de su zunga!! :) todos andan así en Brasil) !
 
Playas de arenas blancas, mar celeste...calles y veredas están hechas de arena! Todo el pueblito es una gran playa continua repleta de posadas. Y bueno para festejar mi cumpleaños rompimos el chanchito y paramos en una hermosa! En donde tomamos el desayuno mas espectacular de nuestras vidas! Lo único que flato fue la compañía de los monito que día por medio visitan a los huéspedes ( justo ese día no les tocaba :(
 
De vuelta a la realidad, volvimos a tomar la ruta que verdaderamente extrañábamos! Y seguimos rumbo a Rio, que vamos, que no vamos... al final gano la ultima opción. Rio es siempre tentadora pero esta vez dijimos que no y seguimos pa´l norte. Salvador de Bahía es nuestro próximo destino...(1600 km desde Rio). Así que estamos en la ruta, haciendo una parada para escribirles después de tantos días de abandono!

Ayer pasamos la noche en una estación de servicio rodeados de camiones y al levantarnos fuimos a desayunar frutas y pasteles al tradicional mercado de los domingos en un pueblito cerca de Vitoria. Acá el ejemplar de la combi "fabrica de pasteles"
 

Pero al retomar la ruta dispuestos a seguir viaje nos tentamos con el cartel de “praias” e hicimos un chapuzón de domingo!

Les dejamos muchos besos no sin antes agradecerles por los saluditos de cumpleaños! Los queremos!