MERIDA: Frio polar y calor humano / Froid de canard et châleur humaine

Hola!

Estamos escribiendo desde Merida, donde hemos llegado hace unas horitas, después de andar por una de las rutas mas bellas desde que hemos empezado el viaje!


Contenta. Como se podía imaginar que unas horas después iba a estar congelada?!

Llegar aqui fue toda una aventura. Al salir de Caracas, chocamos de vuelta con las costumbres venezolanas en materia de trafico automotor. Camiones que nos pasan por la banquina, colectivos que nos vienen a acariciar el para golpes, bocinazos por todos lados... Quedamos traumados! Al pasar la ciudad de Valencia, las cosas se tranquilizaron un poco, el tráfico se hizó mas liviano y por fin pudimos disfrutar el primer mate viajero del mes de junio!


Fue en el medio de este momento de gracia cuando empezó a fallar el motor. Ruidos de explosiones cuando andábamos bajo en vueltas. A la salida de una curva acentuada, bien instalado a la sombra de unas palmeras, vimos un cartel que decía "mecanica en general". Inquietos porque solo nos quedaban unos bolivares en el bolsillo, entramos y nos encontramos con Luis, un tipo bien simpático que nos limpió el platino, reviso el motor y nos cobró... "lo que ustedes me quieran dar". Y es asi como una foto del Noroeste argentino nos ayudó a seguir el viaje! Estamos a salvo pero en Merida, la Combi no podrá zafar de una revisión completa!


Pasamos la noche en el área de estacionamioento de una estación de servicio, felices de reencontrarnos con el calor infernal de la combi. Sería porque nos habíamos olvidado o porque realmente parecía un sauna? Lo que si es seguro es que en ese momento no nos podíamos imaginar que la siguiente noche iba a ser la mas fría del viaje!


En efecto, el despertador sono bien tempranito (5h00!) y tomamos la ruta de Mérida, un Estado integralmente ocupado por la Cordillera de los Andes, que no habíamos visto más desde nuestro último viaje en el Noroeste argentino. Los paísajes son hermosos, llenos de montañas altísimas, de valles fertiles y de pueblos pintorescos. Decidimos pasar la noche uno de ellos, sin saber que estaba ubicado a 3 140 metros de altitud!



Si bien Apartaderos nos dío la bienvenida con una niebla helada, también nos regalo un calor humano que nos dejó emocionados. Con nuestro album de fotos bajo el brazo, fuimos a visitar a casi todos los comerciantes del pueblo. Farmácia, restaurante, kiosco, almacen, hotel y pizzeria: todos nos recibieron con los brazos abiertos! Hasta nos regalaron el desayuno en un restaurant! Mil gracias Maribel!


Es asi como lo impensable se produjo: en este pequeño pueblo de apenas 2000 almas, hemos vendido mas fotos que nunca, disfrutando cada encuentro! Hoy a la mañana, nos fuimos con el corazón contento de tanto cariño. Hemos recorrido muy tranquilamente los 50 kilómetros que nos separaban de Merida, los ojos bien abiertos frente a los paísajes majestuosos que una vez más, nos regalaron los Andes y al final del camino, nos hemos encontrado con el taller de un miembro del club VW de Merida, en donde vamos a tener que cuidar la combi.


Nos quedamos pensando en los habitantes de los pueblos. En las grandes ciudades, por mas que la gente tenga mejores posiciones, el ritmo metropolitano nos hace mas individualistas, mas herméticos. En lugares mas aislados en cambio, la gente está mucho mas dispuesta en escuchar a los otros y compartir momentos con desconocidos. También sabemos que las grandes ciudades, por la ausencia de control social, ofrecen estos inmensos espacios de libertad que demasiadas veces se extrañan en los pueblos. En este sentido nos sentimos profundamente ciudadanos.

Creen que se podría encontrar un punto intermedio? Es nuestra percepción o realmente las ciudades nos hacen cada día más indiferentes? A donde vivir??

Abrazos!!



Salut!

Nous vous écrivons depuis Mérida, où nous sommes arrivés il y a quelques heures, à l´issue de 400 kilomètres sur une des plus belles routes du voyage!

Y parvenir fut toute une aventure. A la sortie de Caracas, nous sommes de nouveau entrés en confrontation avec les moeurs vénézuéliennes en matière de conduite. Camions qui nous dépassent en utilisant la bande d´arrête d´urgence, autocars qui nous frôlent le pare-chocs, concert de klaxons autour de la combi apeurée... Nous en sommes sortis taumatisés! Le traffic s´est peu à peu fluidifié et une fois passé Valencia, nous avons enfin pu savourer le premier maté routier du mois de Juin!

C´est au beau milieu de ce moment de grâce que le moteur a commencé à émettre des séries d´explosions, particulièrement fortes quand il tournait plus lentement. A la sortie d´un virage, nous avons tout juste eu le temps d´apercevoir le panneau rouillé qui indiquait "Atelier de mécanique" que nous étions déjà devant le garage de Luis, un vétéran de la mécanique qui nous a gentiment recus et dépannés contre "ce que vous voudrez bien me donner". Et c´est ainsi qu´une photo du Nord-Ouest argentin nous a permis de continuer notre chemin! La combi l´a échappée belle mais à Mérida, elle ne pourra pas couper à une révision complète!


Nous avons passé la nuit sur le parking d´une station service, retrouvant avec stupeur la châleur des nuits dans la combi. Est-ce parce que nous avions perdu la mémoire ou parce que la combi s´était réellement transformé en sauna? Difficile à dire, mais ce qui en revanche ne fait pas l´ombre d´un doute, c´est qu´à ce moment là, nous étions à 100 lieues de nous imaginer que la nuit suivante serait la plus fraîche du voyage!


Au petit matin devant la caserne des pompiers


En effet, le réveil nous a levés dès 5h00 du matin et les premiers rayons du soleil nous ont tenu compagnie sur la route de Mérida, une interminable succession de lacets qui partent à l´assaut de la montagne. Rapidement, la combi s´est retrouvée perdue au milieu d´une brume à couper au couteau et nous avons été forcés de faire une halte pour sortir les quelques vêtements d´hiver qui étaient enfouis dans le fond du coffre.


Fidèle a sa réputation, Iris en a fait des tonnes et s´est emmitoufflée dsans quatre couches de fringues!


Arrivés au sommet du premier col, la brume s´est subitement dissipée, nous permettant d´admirer des paysages somptueux, faits de vallés abysmales, d´immenses montagnes et de villages pitoresques. sous le charme, nous avons décidé de passer la nuit dans l´un d´eux, en ignorant qu´il était situé à 3 140 mètres d´altitude! Bonjour les poumons!



Apartados a beau nous avoir accueilli avec un froid de canard, ça a été largement compensé par la châleur de ses habitants, qui nous ont accueilli les bras ouverts. Notre catalogue de photos sous le bras, nous avons fait des rencontres formidables. Pharmacien, restaurateur, buraliste, épicier... Tous nous ont gentiment reçu et ont partagé d´agréables conversations avec nous, à tel point que nous avons battu notre record de ventes!


Nous n´en revenions pas! En moins de deux heures, ce hameau d´à peine 2000 âmes nous a plus aidé que toutes les grandes villes que nous avons traversé! Toute cette châleur humaine nous a beaucoup aidé à mieux supporter le froid qui a envahit la combi dès que nous avons fermé les yeux. Enfouis sous la couette, habillés des pieds à la tête, nous avons dû nous serrer bien fort pour trouver le sommeil!

Mais ce matin, dans la salle de son restaurant, Maribel nous a offert un superbe petit déjeuner et c´est avec le coeur gonflé par tous ces gestes de solidarité que nous avons repris la route de Mérida.


A 40 kilomètres par heure, nous sommes redescendus dans la vallée avec les yeux grand ouverts face à la beauté des paysages, jusqu´à se garer devant l´atelier de mécanique d´un membre du club de fanatiques de combis de Mérida où nous procèderons à une révision complète de l´engin.


Nous avons étés très marqués par le comportement des habitants d´Apartaderos, qui confirme peu à peu une des grandes observations que nous faisons pendant ce voyage. Dans les grandes villes, les inombrables solicitations et le rythme de vie métropolitain font que les gens sont de plus en plus individualistes, de plus en plus hermétiques aux personnes situés hors de leur cercle social. Dans les villages, les gens semblent plus ouverts aux autres, plus disposés à partager des moments avec des inconnus. Dans le même temps, nous savons que les grandes villes, grâce à l´absence de contrôle social, offrent les immenses espaces de liberté qui manquent trop souvent aux villages. C´est en ce sens que nous nous sentons profondément citadins.

Vous pensez qu´on peut trouver un point intermédaire? C´est notre perception ou les grandes villes nous rendent réellement chaque jour un peu plus indifférents? Où faut- il vivre?

Grosses bises!!

4 comments:

  1. Coucou,

    Sous le ciel bleu et un week end tranquille qui s'annonce, c'est avec intérêt et plaisir que nous vous lisons.
    La combi va bien maintenant...?
    Eh oui ou faut il vivre, tout est une question de mesure, à moins d'être imprégné par une philosophie qui guide vraiment le choix de vie avec, éloigné, ou sans les autres.... hors ou dans la consommation
    Se connaître, avoir des convictions et vivre en harmonie avec....
    Voilà la réflexion du moment
    merci encore pour votre blog qu'on regarde avec toujours autant de plaisir
    Gros bisous de nous deux
    Anise 44

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  2. Bonjour à vous 2 ! C'est un bonheure de lire vos aventures, qui confirment que vous êtes de vrais voyageurs et non des touristes ;-) Bonne route, ouvrez grands les yeux pour nous.

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  3. Où faut-il vivre ? A Gouesnou city ! A GouesnOU tout est dOUX, il y fait bon vivre, sauf la taxe locale !
    Merci pour votre blog qui nous rappelle combien une bonne petite Citroën ou Renault ne font pas la cabocharde tout au long du voyage.
    Blague à part, nous sommes toujours très heureuses de vous lire...et nous aimerions bien des fois nous glisser dans un de vos bagages !

    Gros poutous poutous mon "Franckinou Chéri". Ta Maman qui t'aime fort!

    Gros bisous Petite Princesse Iris en Sucre recouverte de Chocolat!!!MMMmmm de Cho-Co-Lat!!

    Gros bisous à mon grand frère adoré et à ma Belle Soeur Préférée!!


    Maman et Flo!

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  4. Merci les filles!
    Que des femmes pour commenter cette entrée! En ce jour de fête des pères, on peut dire que vous défendez vos "couleurs"!
    Grosses bises à toutEs alors!

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